Un collectif au service de l’individu

Imaginer une société plus juste et durable

Et si le système n’était plus une machine froide qui nous dicte ses règles, mais un outil créé par nous, au service de chacun d’entre nous ? Société Idéale propose de bâtir une communauté fondée sur l’équité, la liberté réelle et la valorisation de chaque individu.

Pourquoi maintenant ?

Parce que le système actuel atteint ses limites

Inégalités croissantes, déconnexion du réel, gaspillage de ressources… Nous avons besoin d’un modèle qui place l’humain au centre, tout en respectant l’environnement et en tirant parti des technologies de façon responsable.

Nos valeurs fondatrices

Pour bâtir un nouveau système, il faut d’abord savoir sur quelles valeurs l’appuyer. Ces valeurs sont le cœur de toute société : elles orientent nos choix, nos règles et ce que nous voulons privilégier. Selon les valeurs retenues, on construit des modèles très différents.

Voici celles qui guident la Société Idéale. Simples, concrètes et proches du quotidien, elles parlent à tout le monde.

1) Liberté

Pouvoir choisir son métier, son mode de vie et ses besoins, sans être limité par la subsistance ou l’absence d’alternatives.

2) Prospérité

Le vrai progrès, c’est de créer une richesse utile : nourrir, soigner, loger, éduquer, tout en améliorant la qualité de vie pour l’ensemble de la population.

3) Équité

L’accès aux ressources et aux services doit être réparti de manière juste et transparente, en tenant compte de l’apport réel de chacun à la société.

4) Inclusion

Personne ne doit être laissé de côté. La diversité des personnes, des parcours et des talents est une richesse à intégrer, pas une contrainte.

5) Valorisation

Chaque individu mérite d’être reconnu pour sa contribution, même modeste. La valeur d’une personne ne se mesure pas uniquement en richesse matérielle, mais aussi en utilité pour la communauté.

6) Pérennité

Penser aux générations futures est essentiel. Les décisions doivent préserver la planète et assurer la durabilité des ressources, pas seulement répondre aux besoins immédiats.

7) Intégrité

La transparence, l’honnêteté et la responsabilité doivent guider la gouvernance et les échanges. L’intégrité est le ciment qui maintient la confiance collective.

Voir en détail les valeurs fondatrices
Notre système actuel en bref

Deux logiques opposées… et leurs angles morts

Individu au service de l’individu (capitalisme)

Le fonctionnement

  • Chaque personne exprime ses besoins comme consommateur.
  • Chaque personne (ou groupe) peut créer une offre via une entreprise privée.
  • L’offre et la demande se rencontrent sur le marché.
  • Les choix sont guidés par l’initiative individuelle et la recherche de profit.

Ce qu’il fait bien

  • Favorise la liberté individuelle et le choix personnel.
  • Stimule l’innovation, l’efficacité et la créativité.
  • La concurrence pousse à améliorer produits et services.


Ce qui coince

  • Crée une fracture durable entre ceux qui possèdent du capital et ceux qui n’ont que leur travail.
  • Les incitatifs reposent sur les écarts : il faut toujours des gagnants et des perdants.
  • Une grande partie de la richesse créée n’est pas liée à la production de biens ou de services essentiels, mais à la spéculation et aux profits financiers.
  • Dépend d’une croissance infinie, difficile à concilier avec les limites de la planète.

Collectif au service du collectif (collectivisme)

Le fonctionnement

  • Le besoin général est défini par la société (via l’État ou une instance centrale).
  • L’État (ou l’organe collectif) décide de la production.
  • Pas de production privée : tout est propriété collective.
  • Le but est de satisfaire le besoin commun, mais pas forcément les besoins particuliers.

Ce qu’il fait bien

  • Le besoin de base de tous est comblé
  • Investissements orientés vers l’intérêt général.
  • Pas d'inéquité majeure
  • Une seule classe

Ce qui coince

  • Manque d’incitatifs personnels : la performance ou l’innovation ne sont pas récompensées individuellement.
  • Les besoins particuliers sont souvent mis de côté au profit du besoin général.
  • La gestion centralisée devient lourde et difficile à adapter rapidement.
Bilan à la lumière de nos valeurs

Pourquoi les modèles actuels échouent selon nos critères

En évaluant les systèmes non pas avec des indicateurs financiers, mais avec nos valeurs fondatrices, le constat change. Voici où ça coince pour les deux logiques dominantes :

Capitalisme (individu → individu)

  • Travail utile : affaibli, car une grande part de la richesse provient de l’investissement et de la spéculation, sans lien direct avec des besoins réels.
  • Équité : mise à mal, car la répartition favorise ceux qui possèdent du capital plutôt que ceux qui produisent.

Collectivisme (collectif → collectif)

  • Travail utile : difficile à stimuler, car l’absence d’incitatifs réduit la productivité et l’efficacité.
  • Liberté de choix : fortement limitée, les décisions de production étant centralisées et uniformes.

En résumé : ni l’un ni l’autre ne répond pleinement aux valeurs que nous jugeons essentielles. D’où la nécessité d’imaginer un modèle différent.

Notre proposition

Mettre le collectif… au service de l’individu

Plutôt que d’opposer capitalisme et collectivisme, nous proposons d’en retenir le meilleur et de corriger ce qui pose problème.

Ainsi, le collectif produit, mais l’individu choisit. Un équilibre qui permet d’assurer l’équité et l’efficacité, tout en préservant la liberté personnelle.

Concrétisation

Un démonstrateur à taille humaine : la cité

Une ville d’environ 10 000 habitants où l’on met en pratique ces principes : autonomie partielle, boucles locales (eau, énergie, matériaux), gouvernance claire, et outils numériques au service des habitants.

En extra

La gouvernance : un cadre simple et transparent

Le système économique ne peut pas tout régler seul. Il a besoin d’un cadre politique clair : des processus lisibles par tous, des responsabilités nettes et un contrôle citoyen réel. L’objectif n’est pas de viser la perfection théorique, mais d’assurer que les règles du jeu soient compréhensibles, adaptables et appliquées de façon juste.